Journée de solidarité avec les mouvements de lutte sociale au Mexique :
zapatistes au Chiapas et réseau VOCAL à Oaxaca
En 1994, les zapatistes se sont soulevés pour réclamer la reconnaissance de leurs droits et de leur culture indienne mais aussi pour montrer que la construction de l’autonomie et d’un système alternatif au capitalisme, en bas et à gauche, est possible.
En 2006, indigné par la répression sanglante du mouvement des professeurs et fatigué de la discrimination et de l’injustice qui règnent, le peuple de l’État d’Oaxaca se dresse contre les forces armées, prend en main la gestion de la ville en se constituant en Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca (APPO). Le gouvernement ne parvient à reprendre le contrôle de la ville que par la force, après plusieurs mois, par des interventions policières violentes et une série d’arrestations arbitraires toujours en cours actuellement. Mais la lutte continue sous de multiples formes, notamment par le rapprochement des résistances urbaines et indigènes auquel travaille le réseau VOCAL (Voix d’Oaxaca construisant l’autonomie et la liberté).
Aujourd’hui, près de quinze ans après leur soulèvement, en des temps de crise qui ne font que rendre plus criantes les injustices, les zapatistes appellent les peuples en lutte du monde entier à célébrer le PREMIER FESTIVAL DE LA DIGNE RAGE.
Pour soutenir leur initiative et faire circuler le message d’espoir que nous donnent ces mouvements mexicains, une journée de projection de films et vente solidaire est organisée le dimanche 7 décembre, de 15 heures à 19 heures, au CICP à Paris, au profit des communautés indiennes zapatistes du Chiapas et du réseau VOCAL d’Oaxaca.
sous-commandant insurgé Marcos.
Mexique, septembre 2008.
PROGRAMME
Vente solidaire d’artisanat et café des communautés zapatistes, table de presse, expo-vente d’œuvres d’art.
Projection de films :
16 heures : Vers une nouvelle santé (Promedios, 40 min.)
Le système de santé alternatif développé par les Zapatistes dans les communautés indiennes autonomes
17 h 30 : Un poquito de tanta verdad (Un peu de tant de vérité, Jill Freidberg avec Mal de Ojo TV, 2006, 90 min.)
Oaxaca, La répression violente de la grève des professeurs déclenche un soulèvement populaire qui parvient à chasser les forces de police. Derrière les barricades, professeurs, élèves, paysans, étudiants, métis et indigènes s’organisent et prennent le contrôle des médias pour organiser leur gouvernance populaire. L’insurrection d’Oaxaca a souvent été comparée à la Commune de Paris.
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